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« Macronie & Gilets Jaunes : 

L’escalade est programmée »

Le 02 Janvier 2019, l’état a décidé d’interpeller Eric Drouet  pour « organisation d’une manifestation sans déclaration préalable » …

Cette péripétie politique et judiciaire est symptomatique de l’affrontement inévitable et organisé par les deux camps…

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Depuis le début du conflit social, la puissance médiatique et le pouvoir exécutif tentent de désigner Mr Drouet comme étant un des organisateurs du mouvement des Gilets Jaunes.

Ce mouvement des Gilets Jaunes, dans toutes ses déclarations, ne reconnait le droit à quiconque de se déclarer leader ou porte-parole.

Cette absence de représentant ne permet pas au Gouvernement de traiter cette révolte de manière juridique car le mouvement se définit, lui-même,  comme étant la somme des libertés d’expressions individuelles…

La liberté d’expression individuelle étant le fondement de toutes les démocraties, elle ne souffre d’aucune contestation à l’inverse des libertés d’expressions collectives qui, elles, sont encadrées par la législation notamment dans la forme.

Cette absence de représentants du mouvement des Gilets Jaunes représentent donc un problème d’encadrement juridique et législatif pour le Gouvernement.

Le gouvernement a donc choisi Mr Drouet comme représentant « officiel » des Gilets Jaunes afin de pouvoir réprimer le fond et la forme devant les tribunaux prouvant ainsi qu’il n’a pas pris la mesure et l’étendue de la colère engendrée par cette injustice faite à chaque membre du mouvement.

Mr Drouet, quand à lui, joue avec le Gouvernement car il n’est pas celui que l’exécutif l’accuse d’être.

Il s’agit là d’une histoire sans fin ou les deux camps ne seront départagés que par les tribunaux…

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Dés lors, le pouvoir exécutif, soucieux de marquer un gros coup pour marquer la fin du mouvement, accélère le processus juridique.

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Or, la réduction des inégalités et des injustices étant à la base du soulèvement populaire, l’exécutif ne fait que conforter et rendre plus profondes les fondations du mouvement des Gilets Jaunes.

Il s’agit d’une faute politique grave car elle va jeter le discrédit sur la justice.

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En conséquence, les hypothèses qui naissent de cette manœuvre sont :

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.   Si la justice tranche en faveur de Mr Drouet, les citoyens pourront, en toute légitimité, conclure à l’amateurisme de l’exécutif et à une tentative d’intimidation qui prouve le bien fondé du sentiment de défiance et ce processus entraînera donc une radicalisation des actions …

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.   Si la justice tranche en faveur de l’état, les citoyens pourront, en toute légitimité, conclure à une mise sous tutelle du pouvoir judiciaire et donc à l’existence d’une dictature mobilisatrice en terme de résistance et donc une radicalisation des actions...

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Dés lors, le Gouvernement n’a plus d’autre choix que d’écraser le mouvement par tous les moyens pour ne pas être confronté aux conséquences désastreuses de ces deux hypothèses sauf à croire que la radicalisation du mouvement lui soit bénéfique …

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Concernant, les moyens mis en œuvre pour cet écrasement de la révolte, le 26 Décembre 2018, l’état a publié un appel d’offre que nous vous fournissons ci-dessous.

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F.MESSY

04/01/2019

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